Zébrule Le zébrule est un hybride issu d'un
Le zébrule est un hybride issu d'un croisement entre un zèbre et une jument. Bien que l’on connaisse cetéquidé sous le nom de zébrule, le mot le plus courant chez les scientifiques est zorse.
DESCRIPTION
Le zebrule est né aux États-Unis, où il compte désormais plusieurs éleveurs. Quelques passionnés le défendent farouchement. Le zorse est né du croisement d’un zèbre de Grant et d’une jument. Le zorse peut être mâle ou femelle, mais, comme tous les hybrides, il est toujours stérile. Le fond de sa robe est celui des gènes dominants de la mère, le père transmettant, lui, son patron rayé avec plus ou moins de force. Voilà pourquoi certains zebrules sont essentiellement zébrés sur les membres, tandis que d’autres présentent un splendide patron de zébrures très contrastées sur l’ensemble du corps.
COMPORTEMENT
Le zebrule conserve toujours une grande part de sauvagerie et reste peu sûr. Les gènes de son père s’expriment plus ou moins fortement, mais ne sont jamais absents. II ne faut pas perdre de vue que lezèbre doit sa survie dans la savane à sa méfiance, à sa réactivité et à une adaptation à fuir rapidement à la moindre alerte. La proie qui vit dans le zorse s’oppose à une complète domestication et fait de lui un animal extrêmement délicat à manier.
HISTOIRE
Le premier engouement pour le zébrule date de la fin du XIXe siècle. Certains ont vu dans cet animal métissé un auxiliaire pour l’armée. Il est plus fort et plus intelligent que la mule, et, une fois dressé, plus facile à conduire. La photographie ci-dessous pourrait avoir été prise chez un éleveur de Hambourg, les Anglais ont aussi employé des zebrules dans leurs régiments indiens. Plus récemment, et spécialement aux États-Unis, le zébrule est devenu un animal de cirque ou d’agrément. Rapide et bon sauteur, il est cependant peu aisé à monter car la peau de son dos est lâche et la selle tourne donc facilement.
Le zebrule le plus connu actuellement est une femelle du nom de Stormy, elle a été éduquée par son propriétaire Pat Parelli et le dresseur australien Andy Booth, installé au Haras de La Cense dans les Yvelines (France).